Résumé
Contexte : avec l’arrivée de l’immunothérapie en cancérologie, ce n’est plus le médicament qui détruit la tumeur, mais le patient lui-même, grâce à son système immunitaire. Cependant, 20 à 30% seulement des patients répondent à ce traitement quand d’autres basculent dans l’auto-immunité.
Méthode : en étudiant les mécanismes immunitaires exacts mis en jeu par l’immunothérapie, nous avons recherché, en respectant le principe de similitude, les médicaments homéopathiques permettant d’accompagner les réactions immunitaires sollicitées par l’immunothérapie.
Résultats : si Silicea est le plus fiable immuno modulateur de la matière médicale homéopathique, Dysprosium metallicum nouveau médicament appartenant au groupe des Lanthanides est également très intéressant. En moyenne dilution ils nous apparaissent être les deux meilleurs candidats-médicaments. Le remède constitutionnel du patient (similimum), lorsqu’il est connu, peut également être envisagé.
Nous avons obtenu en clinique de bons résultats préliminaires sur la réponse immunitaire. La survenue de réactions auto-immunes a été également moins fréquente qu’attendue dans la littérature.
Conclusion : l’enjeu d’une bonne réponse et d’une bonne tolérance à l’immunothérapie est un véritable défi. Des protocoles d’accompagnement homéopathiques innovants, tels que Silicea et Dysprosium metallicum, pourraient être capables de favoriser les mécanismes d’action de l’immunothérapie et d’en prévenir les effets secondaires. Des études cliniques sont maintenant nécessaires pour évaluer nos propositions.